Ne coupez pas Mademoiselle |
Les
illustrations sont des lithographies hors-texte dont les originaux sont faits
au crayon et à la gouache. Certains éléments de l'image sont pleins et fermés
lorsqu'ils sont peints à la gouache. Et ils sont diffus ou plutôt dégradés lorsqu'ils
sont faits au crayon. La construction des lithographies est très graphique.
Chacune porte un titre. La première est " le train ", puis " La cartelettre
", puis " Alcofibras et la Demoiselle ", et la dernière est " L'Apéro ".
Ces illustrations sont de facture cubiste. D'un côté la gouache qui apparaît
dans le titre, de l'autre des constructions solides au crayon. Le titre est
toujours partie prenante de la construction graphique. Ainsi dans la troisième
lithographie le géant Alcofibras écrase de son pied son propre nom, les lettres
se vidant alors de leurs couleurs.
Dans "l'Apéro" le titre est à l'intérieur du champ de l'image.
Sur la table un journal est posé sous une carafe et seules les lettres " l'in
" et plus loin " ant " dessine le journal " L'instant ".
Les illustrations sont toutes signées. Les lithographies
semblent ne pas avoir été faites à la lecture du texte, elles ne lui correspondent
pas à la ligne ; elles s'en inspirent. Elles l'illustrent d'une vision cubiste
le texte délirant de Max Jacob.