La Couronne de Vulcain Max Jacob et Suzanne Roger éditions de la galerie Simon, 1923. |
Les trois hors-texte de Suzanne Roger sont des lithographies sanguines, très belles réunissant des oiseaux de mer et des décors orientaux, qui rappellent le caractère surréaliste des tableaux de Jérôme Bosch où les hommes ont des têtes d'oiseaux et des corps d'animaux.
La seconde illustration raconte un paysage qui ressemble aux images habituelles
de l'Eden. Cette illustration fait le pendant d'une page où un personnage raconte
le sept millième poème. La lithographie est toujours couleur sanguine et ne
se lit pas le livre ouvert naturellement mais vers le haut. La page de texte
est composée des cinq strophes du poème et peut être regardée dans l'autre sens,
mais il ne peut plus être lu. Ces deux sens de la lecture sur une même page
dérange la lecture ordinaire.
Néanmoins ces lithographies ressemblent beaucoup plus à des illustrations déjà
vues. Leur originalité réside dans l'aspect final qui donne l'impression d'un
dessin pointilliste, aérien. Le personnage au centre de l'image est l'un des
personnages principaux:
"Les juges en bonnet carré, les docteurs en robe se tenaient derrière Cocambo
qui, cuirassé d'or et habillé de bleu, rendait la justice complètement ivre.
" Le dessin illustre trait pour trait cette phrase.