Impressionisme et Fauvisme

Le cubisme
Compléments iconographiques
Sommaire du Site

 

En 1907, l'Impressionnisme est en passe de devenir académique. La " salle Caillebotte " du musée du Luxembourg en témoigne.
Les Fauves inspirent toujours de violentes réactions, " l'épreuve du feu " qu'est leur peinture est encore loin d'emporter l'adhésion. Leurs contours noirs, l'aberration apparente dans le choix des couleurs et leurs violents coups de pinceaux déconcertent les spectateurs.


" Les Fauves avaient poussé à l'extrême la peinture de la lumière. Et pendant qu'ils croyaient encore œuvrer dans le sens de l'illusionnisme, en imitant la nature, leur art s'était déjà mué en une orgie de couleurs, étrangère à la nature . "

Derain, qui est alors Fauve, et dont les clochers de Collioure sont écrasés par la lumière, reconnaît être dans l'impasse. La forme se perd à nouveau au profit de l'impression, de la vapeur.
La couleur des Fauves avait révélé la nature corporelle du sujet peint ; il n'était plus évanescent. Mais ce délire coloré ne disait plus le contenu peint. Picasso aboutit à la même déconvenue : la couleur n'est qu'un outil. Après la " période bleue " et la " période rose ", Picasso entame ses travaux sur la forme. A l'aide d'outils proposés trente ans plus tôt par Cézanne, Picasso à Céret et Braque à l'Estaque travaillent dans la même direction : le cubisme.


Paul Cézanne, Le Rocher rouge, 1895.

Pablo Picasso, Margot, 1901.

André Derain, Bateaux dans le port, Collioure, 1905.